En binôme avec Benoit Tournet

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Construit en 1966 par Filippo Monti, le dancing Woodpecker réalise la synthèse entre l'architecture radicale proche de la Faculté de Florence et le Land Art. À l'abandon depuis les années 70, son inscription dans le site n'est plus lisible, la lecture de ses références aux éléments naturels est brouillée. Sur l'intrados de sa coupole en fibre de verre, une fresque a été ajoutée dans les années 2000 par le collectif Blu. Construire avec l'eau, dans un site inondé une partie de l'année sous l'effet du dérèglement climatique, constitue une des problématiques de l'intervention.

 

Le projet

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Le choix premier était de reconnecter le dancing Woodpecker à son contexte par l’eau. À l’échelle du territoire, la volonté était de structurer l’intervention par le drainage en reprenant le dispositif de tracés précédemment effacé par la pinède.

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À l’échelle du site, nos intentions étaient de donner à voir l’évolution des tracés, de rendre lisible l’origine et l’évolution des entités existantes, en plus de révéler la stratification du site – marqueurs historiques. La thématique du pli du sol présente avec l’anneau de terre du Woodpecker est donc réutilisée dans l’écriture de l’intervention.

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La lisibilité de l’intervention est présente à tout moment du parcours et est unifiée par le choix de l’infrastructure et de la matérialité. Ainsi, les édifices thématisent l’expression de la toiture tantôt dans des questions de soutènements (relation à la terre, donc choix de maisonnerie), tantôt dans des questions de soulèvements (structure primaire en acier).

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« Au milieu de toute cette eau, l’ancien Dancing Woodpecker submergé ne disparaît pas pour autant. Il se révèle dans sa spécificité insaisissable.  Il ne cesse de renaître à chaque saison - témoin du temps qui passe, serviteur d’une mère nature qui s’est fusionnée à lui. L’état actuel du site n’est qu’une histoire en plus qu’il porte. C’est une réalité - ni bonne ni mauvaise - qui surprend et qui parfois séduit. »